Radio RCF Sud Belgique

Le début des émissions de RCF à Bruxelles date du 2 février 1996. Ce fut le début de l'aventure de la " Radio Catholique Francophone " qui, en relais de la Radio Chrétienne en France (Lyon), diffusait 4 heures d'émissions par jour (du lundi au vendredi) produites par la nouvelle radio essayant de se frayer une longueur d'onde dans le paysage radiophonique de Bruxelles.

Mais l'histoire de RCF remontait à plus longtemps. Déjà, en 1990, à l'initiative du Cardinal G. Danneels et de Monseigneur Rémy Vancottem, évêque délégué pour les médias, le Père Tommy Scholtès, l'Abbé Philippe Mawet et Olivier Degryse avaient été sollicités pour mettre sur pied une radio diocésaine.

Ce fut d'abord " Radio Basilique " qui espérait installer ses antennes et studios à la basilique de Koekelberg (là où est installée la radio flamande du diocèse : Radio SPES).

Mais les arcanes politiques ont fait que le parcours fut à la fois long et mouvementé. Il fallut attendre le mois d'avril 1995 pour une reconnaissance officielle par la Communauté Française. Coincée sur la fréquence FM 107.4, l'asbl " Radio Basilique " devenue, dès le début de 1996, RCF (Radio Catholique Francophone) négocie avec différents partenaires l'obtention d'une fréquence plus favorable . et ce fut le 89.9 (FM).

Dès la fin 1995, un Conseil d'Administration présidé par Robert Van Assche et comprenant Mgr Rémy Vancottem, le Père Tommy Scholtès (administrateur-délégué), l'Abbé Philippe Mawet (directeur), Guy Kahn, Olivier Degryse et le Père Jacques Vande Gucht (délégué du Vicariat de Bruxelles) pilota la mise sur antenne des programmes RCF. Et ce fut, avec Joël Ghislain, Richard Leidgens, Frédérique Petit et Enzo Bordonaro, bientôt rejoint par Marie Le Quément une équipe de pionniers passionnés de radio . et de RCF.

Rien n'est banal dans la vie d'une radio et ce fut, depuis ce début, l'expérience d'une radio chrétienne, professionnelle, grand public qui conquit un nombre de plus en plus important d'auditeurs.

Il reste que, le 20 juillet 1998, suite à une plainte de radios néerlandophones proches de la fréquence de RCF, la radio catholique dut retrouver sur son FM 107 .4 initialement attribué et coincé entre deux autres radios situées sur FM 107.2 et 107.6. Les 100 watts de RCF expliquent la difficulté (depuis son début) d'être écoutée de façon confortable dans toutes les communes de l'agglomération de Bruxelles.

Mais le paradoxe est sans doute que des communes limitrophes et cependant plus lointaines ont parfois une meilleure qualité d'écoute. Il est à noter que ce changement de longueur d'onde mobilisa plus de 17.000 auditeurs bruxellois qui, en pleine période de vacances 1998, ont signé une pétition réclamant une meilleure fréquence.

Nombreux sont ceux qui, de divers horizons, ont pu bénéficier de l'antenne ou de l'écoute des programmes RCF.

Et ce fut pour mieux correspondre encore à ses objectifs que RCF devint Radio CHRETIENNE Francophone à partir du mois de septembre 2002. Une ouverture qui est comme une signature de l'identité de la radio.

Mais si l'histoire reste marquée d'étapes importantes, elle permet d'abord de bâtir un avenir qui se déploie devant les micros de RCF. Et ce n'est pas pour rien que 2003 a vu RCF se déployer dans différentes directions :

le câble qui permet de capter les programmes

un projet d'élargissement à d'autres villes et diocèses de Belgique francophone

Internet qui vient briser certaines frontières dans lesquelles la bande FM continue de limiter l'audience de RCF.

Avec, à l'horizon, des déploiements et synergies qui font qu'aujourd'hui déjà, RCF est devenue " incontournable " dans le paysage radiophonique de Bruxelles. Aux dires des " politiques " . mais d'abord des auditeurs qui ont su vivre l' aventure de RCF avec beaucoup de fidélité et de participation, financière et autre.

Un nouveau plan de fréquences viendra certainement donner un nouveau souffle à RCF qui peut aujourd'hui développer ce qui a été commencé . dans l'autre siècle !